Arthrose : mieux comprendre et bien gérer cette pathologie articulaire chronique

L’arthrose en bref :

L’arthrose est une pathologie articulaire caractérisée par la dégénérescence du cartilage, entraînant des symptômes tels que gênes, raideurs et difficultés de mouvement, notamment au niveau des articulations portantes comme les hanches et les genoux.

Principalement observée chez les plus de 50 ans, elle peut aussi toucher des personnes plus jeunes, notamment celles ayant subi des traumatismes articulaires répétés, des interventions chirurgicales ou présentant des prédispositions génétiques.

Le diagnostic se base sur un examen clinique et des radiographies. La prise en charge inclut des mesures hygiéno-diététiques, des exercices physiques adaptés et divers traitements médicamenteux, allant des antalgiques, AINS et anti-arthrosiques aux infiltrations de corticoïdes.

Des approches naturelles, comme les cures thermales ou les traitements à base d’actifs naturels, peuvent aussi être envisagées pour soulager les symptômes de l’ arthrose légère et retarder l’évolution de la problématique.

En dernier recours, l’intervention chirurgicale peut être envisagée pour les cas avancés, tout en tenant compte des risques.  

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Les principales causes de l’arthrose

Nous pouvons lister les grandes causes différentes responsables de l’apparition d’arthrose :

  • L’âge est la première cause. En effet, 65% des plus de 65 ans seraient touchés par cette pathologie, selon l’INSERM [1].
  • La génétique est aussi une cause importante. Même si l’on ne connaît pas tous les mécanismes, cette pathologie serait héréditaire, notamment pour l’arthrose des mains. Le fait d’avoir une personne atteinte par ce trouble dans le cercle familial proche (parents, grands-parents, oncles, tantes…) favorise grandement l’apparition de l’arthrose avec l’âge.
  • Les traumatismes articulaires, notamment chez les sportifs ayant subi des chocs répétés (entorses, fractures…), sont plus exposés à l’arthrose. L’exemple type est celui des footballeurs, particulièrement touchés aux chevilles ou aux genoux tout au long de leur carrière. Sur le moyen ou le long terme, les blessures à répétition favorisent l’arthrose à un âge précoce. Il en est de même pour les accidents ayant touché les articulations comme les cervicales par exemple…
  • Les interventions chirurgicales sont nécessaires après avoir testé les autres traitements non invasifs. Paradoxalement, elles peuvent aussi favoriser l’apparition d’arthrose dans un deuxième temps (comme par exemple avec l’opération du ligament croisé du genou). C’est sans évoquer les conséquences psychologiques et sociales associées (période de rééducation, de repos forcé…).
  • La dysbiose intestinale semble agir comme un phénomène qui peut accélérer la survenue de l’arthrose. En effet, le déséquilibre du microbiote peut mener jusqu’à la dysbiose, un facteur pouvant être à l’origine d’une réponse auto-immune et génératrice de nombreuses problématiques de santé.
  • Les facteurs de risques. Pour la population restante, les patients atteints d’arthrose ont souvent moins de 60 ans. Ils ont souvent des métiers éprouvants : salariés dans l’industrie (BTP, usines…) ou l’artisanat… Le fait de porter des choses lourdes peut fragiliser les articulations et déclencher des douleurs arthrosiques. Les chutes, les chocs, les accidents du travail, les travaux répétitifs contribuent également à l’arthrose. Certains facteurs aggravants existent. C’est le cas notamment de malformations, comme la scoliose pour le rachis ou l’hallux valgus pour les pieds ou encore la surcharge pondérale. Cette dernière est un facteur de risque car elle exerce une pression excessive sur les cartilages. Les maladies métaboliques ou articulaires (comme la polyarthrite rhumatoïde) favorisent également la survenue d’arthrose.
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Le professionnel de santé au cœur du diagnostic d’arthrose

Lorsque la douleur et la gêne commencent à jouer sur votre qualité de vie, il est vivement conseillé de consulter un spécialiste.

Les principaux motifs de consultations chez le médecin

Dans 99% des cas, il s’agit de douleurs et de gênes fonctionnelles au niveau des articulations dites portantes :

  • Rachis,
  • Colonne vertébrale, cervicales,
  • Lombaires,
  • Hanches,
  • Genoux (++),
  • Chevilles,

Les poignets sont plus rarement cités, sauf s’il existe une traumatologique répétée et sévère à ce niveau (exemple des gardiens de but au football).

Comment diagnostiquer l’arthrose ?

Les professionnels de santé utilisent deux outils pour établir un diagnostic. Tout d’abord, un examen clinique permet de questionner le patient. Il est important pour le professionnel de santé de se fier aux symptômes décrits par le patient et de déterminer l’intensité de la douleur pour une prise en charge plus efficace. Il doit aussi regarder si des déformations ont eu lieu ou encore tester l’amplitude des mouvements…

Ensuite, une radiographie est effectuée. Dans le cas de l’arthrose du genou, la radio suffit au diagnostic avec recherche du pincement articulaire et son évolution dans le temps. Il n’y a pas besoin d’effectuer de scanners ou d’IRM en première intention.

Généralement, on dit que l’on souffre d’arthrose quand l’articulation devient douloureuse ET que les signes radiologiques sont présents. Il faut absolument avoir les deux critères pour valider un diagnostic. Il n’y a pas de parallélisme entre les signes cliniques et la radiologie. En effet, il est tout à fait possible d’avoir des radios présentant des signes d’arthrose et ne pas en souffrir. L’inverse existe aussi. Lors de l’examen, si des patients se plaignent de douleurs à la hanche, il est intéressant de déterminer leur origine géographique. Par exemple, la Bretagne est une région où les habitants sont prédisposés génétiquement à ce type d’arthrose, une problématique très fréquente dans la région.

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La prise en charge de l’arthrose : de la solution naturelle à l’intervention chirurgicale

Avant de parler de traitement, il est important de respecter de bonnes règles hygiéno-diététiques.

La première chose à faire est de mettre au repos l’articulation douloureuse. Par exemple, il est préférable de ne plus courir ou marcher trop longtemps pour éviter de trop solliciter la zone impactée.

La perte de poids est aussi intéressante pour soulager les articulations (lombaires, hanches, genoux, cervicales, chevilles, pieds…). Cela permet de retarder l’utilisation d’Anti Inflammatoires Non Stéroïdiens (AINS) ainsi que la chirurgie.

Dans un second temps, les exercices modérés ne sont pas contre-indiqués (il est même conseillé de bouger). On commence par stimuler doucement le cartilage par une activité physique appropriée. Des sports comme la marche, la natation ou encore le cyclisme sont préconisés. Dans le doute, n’hésitez pas à demander l’avis de votre médecin pour une prise en charge personnalisée à votre situation. En effet, un sport inadapté peut empirer la problématique articulaire.

Les solutions médicamenteuses pour traiter l’arthrose

En cas de poussées inflammatoires, les spécialistes recommandent de prendre dans un premier temps :

  • Des antalgiques (paracétamol),
  • Des AINS (diclophénac),
  • Des antiarthrosiques à action lente (à tous les stades),

Pour renforcer le traitement dans un deuxième temps, la prise d’acide hyaluronique permet d’apporter de “ l’huile dans les rouages”. Malheureusement, les résultats sont inconstants. Des infiltrations de corticoïdes peuvent aussi être effectuées.

Les alternatives naturelles pour combattre les premiers signes d’arthrose

Pourquoi utiliser des traitements naturels ?

 Les cures thermales peuvent être utiles pour soulager les symptômes de l’arthrose (applications de boues…). La kinésithérapie peut être préconisée en parallèle. Les traitements per os également. Néanmoins, certains patients ont malheureusement des contre-indications formelles à l’utilisation des traitements chimiques comme des :

  • Hernies, gastrites, ulcères,
  • Anticoagulants pour les cardiaques…,

D’autres patients ne supportent pas les AINS et sont obligés de prendre des protecteurs gastriques en association. Cela alourdit nettement le protocole avec un risque de faire baisser l’observance et donc diminuer l’efficacité du traitement sur le long terme.

Les antalgiques et anti-arthrosiques à action lente

Les anti-arthrosiques naturels à action lente, vont permettre de retarder l’utilisation de traitements plus contraignants ou invasifs. Des programmes permettant de rééquilibrer l’intestin et son microbiote peuvent être utilisés comme solutions complémentaires pour lutter contre l’arthrose. Des produits existent pour les premiers stades de cette problématique articulaire.

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Les mots du Dr Christian Caldaguès – Médecin ostéopathe et du sport – Président de la société française d’ostéopathie

“Tout ce qui peut stimuler ou entretenir le cartilage est positif. Les solutions naturelles sont intéressantes pour ralentir l’arthrose. Des arguments de taille sont à prendre en considération :

  • Cure renouvelable,
  • Bonne tolérance,
  • Meilleure assimilation des ingrédients actifs comme la forme liposomale par exemple

Les anti-arthrosiques naturels et les antalgiques naturels permettent d’améliorer la qualité de vie des patients durant les premiers stades de l’arthrose. Ils limitent aussi les effets secondaires provoqués par des traitements plus lourds et retardent les approches invasives.”

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Les avantages d’un traitement à base d’actifs naturels

D’après certains médecins, la balance bénéfices / risques est intéressante pour les traitements naturels car ils sont mieux tolérés que les alternatives chimiques (troubles digestifs…). Leurs actions positives sur la douleur et la structure cartilagineuse sont aussi à prendre en compte. Un effet rémanent existe aussi plusieurs mois après l’arrêt du traitement. L’objectif est de tester avec un traitement de 2 à 3 mois, puis s’adapter au ressenti du patient.  Si ce dernier sent que le traitement lui fait du bien, il faut continuer.  

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Les interventions chirurgicales pour les stades plus avancés

L’intervention chirurgicale correspond au traitement final, à envisager selon l’intensité de la douleur et l’âge du patient. La durée de vie des prothèses et les facteurs de risques sont aussi à prendre en compte. Même si de nos jours, la pose d’une prothèse donne de bons résultats pour les hanches et pour les genoux, la chirurgie préventive n’est pas recommandée car les risques sont bien réels.

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Pour aller plus loin : lien entre santé intestinale, microbiote et arthrose

Des scientifiques ont montré que le microbiote peut également être un facteur important. En effet, plusieurs articles décrivent bien la relation entre microbiote et inflammation[2],[3],[4]. Le déséquilibre du microbiote peut mener jusqu’à la dysbiose, un facteur pouvant être à l’origine d’une réponse auto-immune :

  • Expression modulée des molécules inflammatoires (lymphocytes, cytokines),
  • Voie de pathogenèse de la polyarthrite rhumatoïde (PR),

La dysbiose intestinale semble donc agir comme un phénomène qui peut jouer un rôle dans l’arthrose. Une étude révèle le rôle de la barrière intestinale (et en particulier la zonuline, un puissant régulateur des jonctions épithéliales serrées), dans la survenue de l’arthrose[5]. Une approche préventive consisterait donc à rééquilibrer l’intestin pour lutter contre l’arthrose de manière indirecte. Un suivi des études dans les années à venir sera primordial pour une compréhension encore plus fine de la relation entre microbiote et arthrose.

Références :

  1. Inserm – Dossier information arthrose.
  2. Scher JU, Abramson SB. The microbiome and rheumatoid arthritis. Nat Rev Rheumatol. 2011;7(10):569-78.
  3. Catrina AI, Deane KD, Scher JU. Gene, environment, microbiome and mucosal immune tolerance in rheumatoid arthritis. Rheumatology (Oxford). 2016;55(3):391-402.
  4. Li Y, Zhang S, Yin X et al. The Gut Microbiota and Its Relevance to Peripheral Lymphocyte Subpopulations and Cytokines in Patients with Rheumatoid Arthritis. J Immunol Res. 2021;2021:1-9.
  5. Tajik, N.et al. Targeting zonulin and intestinal epithelial barrier function to prevent onset of arthritis. Nat. Commun. 11, 1995 (2020).