Traitement et gestion des poussées d’arthrose chez le sportif

La poussée d’arthrose est une préoccupation majeure pour de nombreux sportifs, en particulier les seniors et les pratiquants assidus.

Après un footing intense ou une séance de trail, vous voyez que votre genou a gonflé ! Il n’est pas rare de ressentir une douleur légère à modérée qui se profile à l’arrière de votre articulation. Que vous fassiez du sport régulièrement n’y change rien, la gêne articulaire est bien présente ! Avez-vous envisagé la piste d’une poussée d’arthrose ? Voici quelques explications et conseils pour bien gérer cette crise articulaire, éviter les complications et maintenir un mode de vie actif.

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Le cartilage recouvre les os au niveau des articulations, fournissant une surface parfaitement lisse qui permet aux pièces osseuses de glisser et de rouler les unes par rapport aux autres avec très peu de frottements. Cependant, ce tissu est sensible aux effets du temps (vieillissement de l’organisme), aux contraintes mécaniques excessives et aux blessures répétées, ce qui altère ses incroyables propriétés mécaniques. La multiplication des cellules est entravée et les dégradations sont difficiles à réparer. Vous l’avez deviné, cette dégradation du cartilage est plus connue sous le nom d’arthrose.

Poussée d’arthrose : fonctionnement et approches thérapeutiques

Le cartilage ne subit pas une dégradation constante. Parfois, lorsque vous sollicitez trop vos articulations, des micro-fragments se détachent. Les vaisseaux sanguins environnants permettent alors le passage des globules blancs, chargés de nettoyer la zone impactée. Cependant, ils dépassent souvent leur objectif et finissent malheureusement par endommager les tissus sains environnant, entraînant ainsi une réaction inflammatoire importante.

Frottements et micro-fragments de cartilages

Pour réduire les frottements, la membrane articulaire va produire un « lubrifiant naturel » qu’on appelle acide hyaluronique. Malheureusement dans l’urgence, elle va libérer des molécules trop petites et incomplètes, qui vont s’avérer beaucoup moins efficaces mécaniquement. Cela entraîne un écoulement synovial encore appelé épanchement. Ce liquide gluant et visqueux va s’accumuler généralement à l’arrière du genou. Ce phénomène (ou kyste poplité) va donner des sensations de tiraillement et se développer lentement, entraînant les douleurs postérieures.
Bien que cette dernière séance de sport ait provoqué ces douleurs articulaires, votre arthrose existait déjà bel et bien avant ! Et pourtant vous ne ressentiez pas ou peu de douleurs. Etrange non ? Ce phénomène est tout simplement dû à l’aggravation de l’inflammation, responsable de cette sensation… Il est donc primordial de mettre en place une stratégie pour soulager les symptômes d’une poussée d’arthrose. Plusieurs approches peuvent être envisagées. Il est aussi crucial de noter que, contrairement à d’autres blessures, bloquer l’inflammation dans le cas d’une poussée d’arthrose est nécessaire pour prévenir la détérioration continue du cartilage.

Quelles sont les premières approches thérapeutiques face à la poussée d’arthrose ?

Pour réduire les petits saignements, il est tout d’abord recommandé de réduire le « débit sanguin ». Le froid est la solution idéale. Utiliser une poche de glace va permettre de réduire efficacement la taille des vaisseaux sanguins. Ce n’est pas pour rien que les soigneurs sur les terrains de sport utilisent des “bombes de froid” !
La mise au repos de l’articulation est nécessaire par la suite. Des exercices de renforcement musculaire du haut du corps comme de la natation (sans l’utilisation des jambes) ou d’autres sports ne sollicitant pas les membres inférieurs sont particulièrement conseillés. En cas de besoin, les anti-inflammatoires par voie orale sont utiles. Il en est de même pour les infiltrations si le gonflement devient trop important et que les douleurs deviennent de plus en plus sévères.

Examens et diagnostics dans le cadre de la poussée d’arthrose

Comment diagnostiquer les poussées d’arthrose ?

L’examen radiographique donne un premier et bon aperçu de la situation. L’espace entre les os, revêtu de cartilage, est un indice crucial. Une diminution de cet espace signale une articulation détériorée. D’autres signes indirects, comme une densité osseuse excessive, indiquent une sollicitation excessive du tissu face au manque de cartilage. Cette situation peut être exacerbée par la formation d’ostéophytes ou becs osseux, des sortes d’excroissances. La pression excessive peut aussi parfois créer des géodes, des petites cavités osseuses.
La situation est plus complexe chez les sportifs et une analyse plus fine est nécessaire. L’imagerie par résonance magnétique (ou IRM) est essentielle pour évaluer l’état des ménisques situés entre le cartilage du fémur et du tibia, ainsi que pour quantifier les dommages osseux dans leur ensemble.

Evaluation radiologique pour les os, imagerie à résonance magnétique pour les ménisques et arthroscanner pour les cartilages.

En présence d’un œdème important, une nécrose osseuse peut être suspectée, un phénomène nécessitant une réduction de l’appui sur la jambe. Après une chirurgie du ménisque, une dégradation rapide et presque totale du cartilage peut être observée, appelée chondrolyse. Dans un tel contexte, une intervention chirurgicale brève peut être nécessaire pour éliminer les fragments articulaires responsables de l’inflammation.
Lorsque les symptômes sont moins prononcés, l’arthroscanner complète souvent l’IRM. Cet examen permet une analyse détaillée du cartilage et est présenté comme la référence en matière de diagnostic. Un produit de contraste est injecté dans le genou pour délimiter précisément les surfaces cartilagineuses. En pratique, une infiltration de corticoïdes peut être réalisée simultanément pour apaiser l’inflammation et réduire la dégradation articulaire. Nous avons donc une seule aiguille mais bien deux substances qui sont utilisées l’une pour le diagnostic et l’autre pour le soulagement et la protection du cartilage !

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Traiter la poussée d’arthrose : des médicaments aux solutions naturelles

Traitements anti-inflammatoires et infiltrations pour freiner la dégradation des articulations

On dit souvent qu’il n’est pas conseillé de limiter l’inflammation après une blessure récente. En effet, elle est souvent considérée comme étant la première étape de la guérison. Et c’est souvent le cas sauf dans le cadre d’une poussée arthrosique où le contexte n’est pas exactement le même ! Dans un premier temps, le mécanisme s’emballe et se met à attaquer les tissus sains environnants. Deuxièmement, le cartilage ne va pas vraiment guérir… et l’inflammation de départ devient pour le coup « contre-productive ».

La visco induction pour le confort articulaire

Quand l’arthrose se fait sentir après une poussée inflammatoire, il est important de mettre en place un programme flash et préventif. Cela permet de réduire les risques de rechutes et d’atténuer la détérioration du cartilage, vous permettant ainsi de reprendre progressivement vos activités physiques.
La visco induction est utilisée en premier lieu. Elle implique l’injection d’une substance similaire à l’acide hyaluronique, notre fameux lubrifiant naturel. Mais les molécules proposées sont structurées de manière plus complexe : en résumé, elles sont plus nombreuses et surtout avec plus de ramifications et cela permet de former de longues chaînes. Elles offrent donc une meilleure capacité d’amortissement et permettent aux pièces osseuses de mieux glisser et rouler les unes par rapport aux autres. Au fil des mois, elles agissent comme des catalyseurs, permettant une polymérisation accrue des composants naturels du cartilage. Selon l’évolution de votre condition, ces injections peuvent être administrées de façon unique, périodique ou régulière tous les 6 à 12 mois.

Le plasma enrichi en plaquettes (PRP) pour une réparation partielle et un processus de cicatrisation prolongé

Le protocole alterne aussi avec le fameux PRP. Le praticien effectue un prélèvement sanguin, centrifuge l’échantillon pour récupérer la partie contenant les plaquettes. Ces dernières sont ensuite réinjectées dans votre articulation douloureuse comme le genou.
Ces cellules ont pour rôle de se rassembler autour des lésions, de les colmater et d’attirer les cellules souches capables de régénérer le tissu d’origine quasiment à l’identique. Dans le contexte articulaire, le processus est similaire. C’est comme si vos plaquettes remplissaient les cavités et les irrégularités du cartilage, formant ainsi un tissu fibreux, voire même cartilagineux.
Vous ne retrouverez pas l’articulation de vos 20 ans, néanmoins cette dernière retrouvera tout de même des couleurs ! Comme vous l’avez deviné, le PRP répare partiellement les tissus mais il faut du temps pour le processus de cicatrisation. Durant cette phase, il est nécessaire d’adapter vos activités pour ménager votre organisme et vos articulations.
Vous l’avez compris, pour les cas plus graves, des traitements avancés tels que la viscoinduction et le PRP (plasma riche en plaquettes) peuvent être envisagés. La viscoinduction implique l’injection d’acide hyaluronique pour améliorer l’amortissement et le glissement articulaire, tandis que le PRP consiste à réinjecter les plaquettes du patient pour favoriser la réparation tissulaire. Ces traitements peuvent être essentiels pour restaurer partiellement le cartilage et ainsi réduire la douleur !

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Des suppléments nutritionnels pour lutter contre votre arthrose !

Pour maintenir votre cartilage en bonne santé et favoriser sa régénération, l’utilisation de suppléments nutritionnels est recommandée. Leur approche préventive peut donc aider à réduire les récidives et à préserver le cartilage. Les principaux compléments alimentaires qui existent sur le marché apportent les éléments constitutifs essentiels :

  • Le collagène pour structurer le maillage (fibre),
  • Le silicium pour stabiliser l’ensemble de l’architecture (minéral),
  • La chondroïtine et la glucosamine pour faciliter le glissement et l’amortissement (gélatine).

Ensemble, ils vont soutenir la régénération du tissu cartilagineux en informant les cellules environnantes des dommages et tenter de stimuler leur activité !
La puissance de la nature face à la poussée d’arthrose !

Certaines plantes aux vertus anti-inflammatoires complètent les traitements médicamenteux, et ceci de manière plutôt efficace ! Les plus connus sont l’harpagophytum, le curcuma ou encore le boswellia. Elles interviennent toutes à un niveau différent dans le processus biochimique. Ainsi, lorsqu’elles sont combinées, leurs effets se multiplient, c’est ce que l’on appelle une action synergique.

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Prévention et réhabilitation : l’activité physique pour mieux gérer la poussée d’arthrose

Maintenir une activité physique régulière est essentiel pour favoriser la santé du cartilage et prévenir les poussées d’arthrose.

Booster son activité physique, une composante essentielle du traitement !

Bien que votre footing ou votre séance de trail soit la cause de votre poussée d’arthrose et de vos douleurs, il est pourtant primordial de continuer à faire du sport ! Une activité équilibrée, au bon dosage, est même bénéfique pour votre cartilage. Comme ce tissu n’est pas irrigué par des vaisseaux sanguins, il nécessite des variations de pression pour être nourri et bien oxygéné. Le sport fournit logiquement cet effet « de pompage », nécessaire à son bon fonctionnement. Autre point intéressant, les muscles en mouvement produisent des signaux biologiques qui favorisent la bonne formation du cartilage. L’activité la plus indiquée pour cela est la course à pied, bien entendu !

Un maximum de 40 km de course à pied par semaine !

Les recherches de ZATARIAN ont démontré que l’activité sportive n’augmente pas l’arthrose… mais seulement si vous restez en dessous de cette fameuse distance ! Pour diversifier votre programme, la pratique d’autres activités est bénéfique ! Cela permet d’oxygéner, d’alimenter et de lisser les surfaces articulaires. Le vélo est tout indiqué. En effet, il est particulièrement intéressant car il permet d’effectuer des mouvements assez rapides et non traumatisants pour l’articulation. Il en est de même pour la brasse, à condition de bien savoir la pratiquer. Elle a pourtant une mauvaise image, jugée agressive pour les rotules…mais c’est surtout à cause de la technique utilisée par les sportifs de haut niveau, qui ont tendance à pousser la rotation externe de manière excessive, ce qui déclenche des douleurs pour les personnes prédisposées. La natation pour l’entretien physique est donc plus douce et bénéfique !

Vélo et entraînement cardio pour alimenter et oxygéner le cartilage

Travailler le cardio en salle, que ce soit sur elliptique, rameur ou autres, s’inscrit dans le même principe biomécanique, favorable à la bonne santé de vos articulations ! La musculation, quant à elle, contribue à améliorer la maîtrise du mouvement et à harmoniser les mouvements des articulations.
Elle renforce la capacité de freinage, ce qui se traduit par un meilleur amortissement à chaque pas. Les contractions musculaires lors de la réception diminuent ainsi la pression sur le cartilage ! Les machines souvent présentes en salle, telles que la chaise à quadriceps ou celle pour les ischio-jambiers, offrent des exercices en position assise, sans que les pieds ne touchent le sol. Ces mouvements n’exercent donc pas de pressions directes sur les zones portantes des genoux. Vous pouvez maintenant prendre du plaisir à réaliser de longues séries (30 à 40 répétitions) à condition d’utiliser des charges légères, bien entendu. Point intéressant à savoir tout de même, l’utilisation de la presse est également permise pour une reprise d’activité complète !

Entraînement musculaire pour mieux maîtriser et amortir les chocs

Maintenez les mêmes méthodes d’entraînement, tout en fléchissant le genou de manière modérée, permet de mieux retrouver de l’amplitude : c’est un critère nécessaire pour la pratique de la course à pied ! Ces activités ne viennent pas simplement remplacer votre programme mais plutôt le compléter, voire même l’enrichir ! Voilà comment prendre en charge votre arthrose en intégrant plus d’activités physiques ! Cela marque une évolution nette par rapport au concept un peu « has been » de « l’économie articulaire », vous ne trouvez pas ?
En conclusion, le traitement et la prévention des poussées d’arthrose chez les sportifs exigent une approche holistique combinant des traitements traditionnels, des thérapies avancées et une activité physique adaptée. En comprenant les mécanismes sous-jacents de l’arthrose et en adoptant des stratégies de gestion efficaces, les sportifs peuvent continuer à profiter de leur passion tout en préservant la santé de leurs articulations. Des activités telles que la course à pied, le vélo et la natation peuvent en effet favoriser l’oxygénation, la nutrition et le lissage du cartilage, tout en renforçant les muscles pour un meilleur contrôle articulaire. Il est essentiel de doser correctement l’activité pour éviter une surcharge articulaire tout en maximisant les bienfaits pour la santé.