Candidose intestinale : diagnostic et traitement naturel

La candidose intestinale est une infection causée par un champignon microscopique, le Candida albicans. Ce champignon fait normalement partie du microbiote. Mais lorsqu’il se développe trop, il peut provoquer des troubles digestifs, cutanés ou plus généraux. Cette infection fongique reste souvent silencieuse au départ. Cependant, si elle n’est pas traitée, elle peut devenir chronique. Heureusement, il existe des solutions naturelles pour aider à rétablir l’équilibre intestinal.

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Comment savoir si l’on souffre d’une candidose intestinale

Le diagnostic de la candidose intestinale repose sur plusieurs indices. Trois approches permettent d’en suspecter la présence.

Tout d’abord, tenir un carnet alimentaire est très utile. Pendant trois semaines, notez tout ce que vous mangez. Ajoutez aussi vos sensations après les repas : ballonnements, douleurs, fatigue, démangeaisons, diarrhée, brûlures, … . Cette auto observation aide à repérer les aliments qui déclenchent des symptômes. Elle permet aussi de comprendre les liens entre alimentation et troubles digestifs. Cette méthode simple aide à identifier une éventuelle prolifération de levures dans l’intestin.

Ensuite, supprimer certains aliments peut donner des indices. En retirant les sucres, les produits fermentés, les boissons alcoolisées ou les farines blanches, certaines personnes ressentent une nette amélioration. Cette réaction rapide peut indiquer une présence excessive de levures comme le Candida albicans.

Enfin, les tests biologiques permettent de confirmer le diagnostic. Un médecin peut prescrire une analyse de selles, une prise de sang ou un test urinaire. Ces examens recherchent la présence anormale de levures ou de filaments fongiques. Dans certains cas, un prélèvement local ou une culture est nécessaire pour identifier l’espèce de Candida impliquée (1)(2). Ces tests sont réalisés en laboratoire, parfois avec l’avis d’un spécialiste en infectiologie ou en dermatologie.

Quelle alimentation adopter contre la candidose intestinale?

L’alimentation est un pilier fondamental dans la lutte naturelle contre la candidose. Elle vise à priver le champignon de ce dont il a besoin pour se multiplier, tout en renforçant la flore bénéfique.

La première étape consiste à supprimer le sucre . En effet, le Candida se nourrit principalement de sucre. Il est donc conseillé d’éviter le sucre raffiné, les pâtisseries, le miel, les jus sucrés et les produits à base de levure. Cette phase, appelée régime antifongique, dure généralement un mois. Elle aide à réduire la charge fongique dans l’intestin.

Ensuite, il est important d’introduire des aliments qui freinent la croissance du Candida. Les légumes verts, les fibres solubles, les protéines maigres (volaille, poisson) et certaines huiles comme l’huile de coco ou d’olive participent à cette action. Ces aliments créent un environnement intestinal peu favorable au développement du champignon3-4.

Enfin, la dernière étape consiste à réintroduire progressivement des aliments riches en prébiotiques. Ce sont des substances qui nourrissent les bonnes bactéries intestinales. On en trouve dans les légumes racines, les tubercules ou les graines de lin. Cette phase stabilise l’équilibre du microbiote et réduit les risques de rechute5.

Les plantes utiles contre la candidose intestinale

Certaines plantes sont connues pour leurs effets antifongiques naturels. Leur usage traditionnel repose sur une longue expérience d’utilisation contre les infections mycosiques.

  • Le lapacho, ou pau d’arco, est un arbre d’Amérique du Sud. Son écorce contient des composés naturels qui bloquent la croissance des levures sans nuire aux bonnes bactéries. Cette plante est surtout utilisée pour les formes chroniques ou résistantes de candidose (6).
  • La berbérine est une substance active extraite de plantes comme l’épine-vinette ou l’hydraste du Canada. Elle aide à protéger la paroi intestinale, stimule la production de mucus et facilite l’élimination des toxines. Elle pourrait aussi rendre le Candida plus sensible à certains traitements (7).
  • L’origan, en particulier sous forme d’huile essentielle, présente une action antifongique puissante. Il contient des phénols, très actifs contre les champignons. Cependant, son usage doit être encadré, notamment en interne. Cette plante est utilisée dans les infections digestives, buccales ou vaginales (8).
  • L’ail noir est une version fermentée de l’ail classique. Il est plus doux pour l’estomac. Ses composés soufrés soutiennent la flore bénéfique et peuvent limiter les candidoses digestives ou buccales (4).
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Les probiotiques : alliés du microbiote

Les probiotiques sont des micro-organismes vivants qui renforcent l’équilibre intestinal. Dans le cadre d’une candidose, ils jouent plusieurs rôles : ils réduisent l’inflammation, empêchent les levures de se fixer à la muqueuse, et favorisent la croissance des bactéries protectrices.

Le Saccharomyces boulardii est une levure probiotique. Elle limite la prolifération du Candida, renforce la barrière intestinale et réduit certains symptômes comme la diarrhée ou la fatigue chronique9.

Lactobacillus rhamnosus est une bactérie lactique. Elle produit des substances qui freinent le développement du Candida. Elle renforce aussi la paroi digestive et pourrait aider à prévenir les récidives 10.

Bifidobacterium lactis agit en maintenant un pH acide dans le côlon. Ce milieu empêche les levures de se développer. Cette souche probiotique protège les muqueuses intestinales et limite les infections à répétition11.
Il est important d’introduire les probiotiques progressivement, parfois sur plusieurs mois. Le choix des souches dépend du profil de chacun.

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Vitamines et minéraux utiles

Certains micronutriments renforcent les défenses naturelles contre les levures et soutiennent la réparation de l’intestin.

  • Le zinc joue un rôle important dans la cicatrisation des tissus et la réponse immunitaire. Une carence peut aggraver les candidoses cutanées ou buccales12.
  • La glutamine est un acide aminé essentiel pour les cellules de l’intestin. Elle aide à refermer les jonctions entre les cellules, ce qui est utile en cas de perméabilité intestinale13.
  • La N-acétylcystéine, ou NAC, stimule la production de glutathion, un antioxydant majeur. Elle aide aussi à détruire les biofilms que certaines levures utilisent pour se protéger. Cette action facilite leur élimination 14.
  • Les vitamines du groupe B soutiennent le métabolisme énergétique, la détoxification hépatique et la gestion du stress. Ces fonctions sont souvent perturbées dans les candidoses prolongées15.
  • Le chrome aide à réguler la glycémie. En stabilisant le taux de sucre dans le sang, il limite l’énergie disponible pour le Candida16.
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Adopter un mode de vie protecteur

Le mode de vie influence l’évolution de la candidose. Certains facteurs aggravent l’infection, d’autres soutiennent la guérison.
Le stress chronique affaiblit l’immunité intestinale. Il perturbe aussi la communication entre le cerveau et le tube digestif. Des techniques comme la méditation, la cohérence cardiaque ou la sophrologie aident à réguler ces interactions17.

Un bon sommeil favorise la régénération des tissus. Dormir suffisamment et à heures régulières soutient la réparation de la muqueuse digestive18.

L’activité physique stimule le transit, améliore la circulation et aide à l’élimination des toxines. Des exercices doux comme la marche, le yoga ou la natation conviennent bien, surtout en cas de fatigue.

Enfin, l’environnement intérieur joue un rôle. L’exposition à des moisissures ou à des produits chimiques peut perturber la flore. Il est important de maintenir une bonne aération sans tomber dans une hygiène excessive.

Les informations fournies ici sont données à titre indicatif et ne sauraient remplacer un avis médical. Il est impératif de consulter un professionnel de santé en cas de persistance des symptômes.

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Références scientifiques

  1. Kumamoto, C. A., & Vinces, M. D. (2005). Alternative Candida albicans lifestyles: growth on surfaces. Annual review of microbiology, 59, 113–133. https://doi.org/10.1146/annurev.micro.59.030804.121034
  2. Hoffmann, C., Dollive, S., Grunberg, S., Chen, J., Li, H., Wu, G. D., Lewis, J. D., & Bushman, F. D. (2013). Archaea and fungi of the human gut microbiome: correlations with diet and bacterial residents. PloS one, 8(6), e66019. https://doi.org/10.1371/journal.pone.0066019
  3. Fidel P. L., Jr (2007). History and update on host defense against vaginal candidiasis. American journal of reproductive immunology (New York, N.Y. : 1989), 57(1), 2–12. https://doi.org/10.1111/j.1600-0897.2006.00450.x
  4. Jawhara S. (2023). Healthy Diet and Lifestyle Improve the Gut Microbiota and Help Combat Fungal Infection. Microorganisms, 11(6), 1556. https://doi.org/10.3390/microorganisms11061556
  5. Gibson, G. R., & Roberfroid, M. B. (1995). Dietary modulation of the human colonic microbiota: introducing the concept of prebiotics. The Journal of nutrition, 125(6), 1401–1412. https://doi.org/10.1093/jn/125.6.1401
  6. Park, B. S., Lee, H. K., Lee, S. E., Piao, X. L., Takeoka, G. R., Wong, R. Y., Ahn, Y. J., & Kim, J. H. (2006). Antibacterial activity of Tabebuia impetiginosa Martius ex DC (Taheebo) against Helicobacter pylori. Journal of ethnopharmacology, 105(1-2), 255–262. https://doi.org/10.1016/j.jep.2005.11.005
  7. Li, D. D., Xu, Y., Zhang, D. Z., Quan, H., Mylonakis, E., Hu, D. D., Li, M. B., Zhao, L. X., Zhu, L. H., Wang, Y., & Jiang, Y. Y. (2013). Fluconazole assists berberine to kill fluconazole-resistant Candida albicans. Antimicrobial agents and chemotherapy, 57(12), 6016–6027. https://doi.org/10.1128/AAC.00499-13
  8. Córdoba, S., Vivot, W., Szusz, W., & Albo, G. (2019). Antifungal Activity of Essential Oils Against Candida Species Isolated from Clinical Samples. Mycopathologia, 184(5), 615–623. https://doi.org/10.1007/s11046-019-00364-5
  9. Pothoulakis C. (2009). Review article: anti-inflammatory mechanisms of action of Saccharomyces boulardii. Alimentary pharmacology & therapeutics, 30(8), 826–833. https://doi.org/10.1111/j.1365-2036.2009.04102.x
  10. Köhler, G. A., Assefa, S., & Reid, G. (2012). Probiotic interference of Lactobacillus rhamnosus GR-1 and Lactobacillus reuteri RC-14 with the opportunistic fungal pathogen Candida albicans. Infectious diseases in obstetrics and gynecology, 2012, 636474. https://doi.org/10.1155/2012/636474
  11. Hatakka, K., & Saxelin, M. (2008). Probiotics in intestinal and non-intestinal infectious diseases–clinical evidence. Current pharmaceutical design, 14(14), 1351–1367. https://doi.org/10.2174/138161208784480162
  12. Wintergerst, E. S., Maggini, S., & Hornig, D. H. (2006). Immune-enhancing role of vitamin C and zinc and effect on clinical conditions. Annals of nutrition & metabolism, 50(2), 85–94. https://doi.org/10.1159/000090495
  13. Wang, B., Wu, G., Zhou, Z., Dai, Z., Sun, Y., Ji, Y., Li, W., Wang, W., Liu, C., Han, F., & Wu, Z. (2015). Glutamine and intestinal barrier function. Amino acids, 47(10), 2143–2154. https://doi.org/10.1007/s00726-014-1773-4
  14.  Santus, P., Corsico, A., Solidoro, P., Braido, F., Di Marco, F., & Scichilone, N. (2014). Oxidative stress and respiratory system: pharmacological and clinical reappraisal of N-acetylcysteine. COPD, 11(6), 705–717. https://doi.org/10.3109/15412555.2014.898040
  15. Kennedy D. O. (2016). B Vitamins and the Brain: Mechanisms, Dose and Efficacy–A Review. Nutrients, 8(2), 68. https://doi.org/10.3390/nu8020068
  16. Vincent J. B. (2000). The biochemistry of chromium. The Journal of nutrition, 130(4), 715–718. https://doi.org/10.1093/jn/130.4.715
  17. Madison, A., & Kiecolt-Glaser, J. K. (2019). Stress, depression, diet, and the gut microbiota: human-bacteria interactions at the core of psychoneuroimmunology and nutrition. Current opinion in behavioral sciences, 28, 105–110. https://doi.org/10.1016/j.cobeha.2019.01.011
  18. Ali, T., Choe, J., Awab, A., Wagener, T. L., & Orr, W. C. (2013). Sleep, immunity and inflammation in gastrointestinal disorders. World journal of gastroenterology, 19(48), 9231–9239. https://doi.org/10.3748/wjg.v19.i48.9231