Le test d’intolérances alimentaires pour optimiser sa cure
Vous avez souvent mal au ventre sans savoir pourquoi ? Vous vous sentez fatigué après les repas ? Il se pourrait que certains aliments soient en cause, sans que vous ne le sachiez. Le test d’intolérances alimentaires permet justement de mieux comprendre les réactions de votre corps. Ce test simple aide à personnaliser votre alimentation pour améliorer la digestion, retrouver de l’énergie et optimiser les effets d’une cure intestinale. En effet, en identifiant les aliments qui déclenchent une réponse immunitaire retardée, il devient possible d’adapter son alimentation pour favoriser un meilleur confort digestif, optimiser un protocole nutritionnel individualisé et renforcer l’équilibre du microbiote intestinal(1).
Quels aliments éviter pour améliorer les effets de votre cure intestinale ?
Lorsqu’on suit une démarche de soutien intestinal, il est important d’identifier les aliments qui perturbent l’équilibre digestif. Certains provoquent des réactions retardées, difficiles à détecter sans test. Pourtant, leur suppression temporaire peut faire une grande différence.
En quinze ans de pratique, les nutritionnistes observent que plusieurs familles d’aliments reviennent souvent. Ce sont notamment :
- le gluten
- les produits laitiers (surtout la caséine),
- le blanc d’œuf,
- les céréales comme le blé ou l’orge (sauf le riz et le maïs),
- les légumineuses,
- les oléagineux (amandes, noisettes…),
- les algues (wakamé, agar-agar),
- certaines épices,
- les levures (pain, bière),
- et même des fruits comme l’orange ou la prune.
Attention, cela ne veut pas dire que ces aliments sont « mauvais » pour tout le monde. Mais si votre intestin est sensible, il peut réagir à certains d’entre eux. D’où l’intérêt d’un test personnalisé(1). Ces évictions, lorsqu’elles sont guidées par un test d’intolérances, permettent une approche beaucoup plus individualisée. Elles s’inscrivent dans une démarche temporaire visant à limiter les réactions immunitaires inadaptées et à permettre une régénération progressive des muqueuses intestinales.
Pourquoi faire un test d’intolérances alimentaires ?
Le test d’intolérances alimentaires permet de savoir à quels aliments votre système immunitaire réagit. Il repose sur une simple prise de sang, qui mesure le niveau d’anticorps IgG dirigés contre plusieurs aliments courants.
Ce type de réaction n’a rien à voir avec les allergies classiques. Ici, les symptômes sont retardés, parfois discrets, et peuvent toucher le système digestif mais aussi d’autres fonctions du corps(2). Le test permet donc de :
- mieux comprendre certaines gênes digestives,
- ajuster son alimentation pour apaiser les muqueuses intestinales,
- accompagner une stratégie globale de soutien du microbiote.
Test IgG : comment ça marche ?
Quand on consomme un aliment que l’intestin ne tolère pas bien, le corps peut produire des anticorps IgG contre cet aliment. Ce mécanisme est lié à une perméabilité accrue de la paroi intestinale(3). On parle parfois de « muqueuse poreuse ».
Ce phénomène permet à de petites particules alimentaires de passer dans le sang, où elles sont reconnues comme étrangères. Le système immunitaire réagit alors. Si cette situation se répète, elle peut créer un état d’inflammation chronique de bas grade(4).Le test d’intolérances mesure donc le niveau de ces anticorps IgG pour chaque aliment testé. Plus le taux est élevé, plus la réactivité est forte.
Ce que révèle un test d’intolérances
Les tests IgG permettent d’évaluer la réponse de votre organisme à plusieurs centaines d’aliments.
Le test proposé par des laboratoires spécialisés comme Biogroup – Zamaria repose sur une méthode standardisée et un dosage précis. Il s’intègre dans une démarche fonctionnelle réglementaire, encadrée par des professionnels de santé.
Test du laboratoire Zamaria Biogroup sur 221 aliments (185 € ).
L’objectif est de vous fournir une carte personnalisée de vos sensibilités alimentaires.
Une fois les résultats obtenus, vous pouvez ajuster votre alimentation pendant quelques semaines, pour laisser votre intestin se régénérer.
Ne pas confondre allergie alimentaire et intolérance alimentaire ou encore hypersensibilité alimentaire.
Il est important de bien faire la distinction :
- L’allergie alimentaire (type IgE) provoque une réaction immédiate et aiguë : gonflements, rougeurs, voire choc anaphylactique. C’est une urgence médicale.
L’allergie alimentaire est une réaction rapide et parfois grave de votre corps à un aliment. Elle est due à des anticorps spécifiques (appelés IgE) qui déclenchent la libération d’histamine, provoquant des symptômes importants, voire vitaux, peu après avoir mangé l’aliment en question. - L’intolérance alimentaire (type IgG) déclenche une réponse plus lente. Elle peut provoquer des troubles digestifs, mais aussi de la fatigue, des incoforts articulaires, des maux de tête ou des problèmes de peau(5).
Elle active la fabrication d’anticorps appelés immunoglobulines G (IgG). Quand des substances provenant des aliments (antigènes alimentaires) traversent la paroi de l’intestin, elles peuvent déclencher une réaction immunitaire et inflammatoire, entraînant des problèmes digestifs ou d’autres symptômes. Si la paroi intestinale est trop perméable (on parle d’intestin « poreux » ou « hyperperméable« ), ces antigènes entrent plus facilement en contact avec le système immunitaire, ce qui peut causer divers soucis de santé.
Cette modification, plus ou moins importante, de la paroi de l’intestin grêle est appelée syndrome de l’hyperperméabilité intestinale (ou « leaky gut syndrome »). C’est un état souvent méconnu et difficile à diagnostiquer. Cette hyperperméabilité est généralement due à un déséquilibre de la flore intestinale, qu’on appelle dysbiose. - L’hypersensibilité regroupe l’ensemble des réactions non allergiques mais inadaptées à certains aliments.
- L’intolérance au gluten : il faut savoir qu’il existe une maladie spécifique liée au gluten, appelée la maladie cœliaque. C’est une maladie auto-immune, ce qui signifie que le corps attaque ses propres tissus par erreur. Pour la détecter, on recherche des anticorps particuliers, appelés anti-transglutaminase A.
Les symptômes liés à une intolérance sont souvent discrets, retardés et parfois sans lien évident avec l’alimentation. Le test IgG est donc un outil précieux pour faire le lien.
Lien entre microbiote, intestin poreux et intolérances
Un intestin en bonne santé agit comme une barrière : il laisse passer les bons nutriments, mais bloque les substances indésirables. Quand cette barrière est fragilisée, on parle d’hyperperméabilité intestinale. Cette situation peut être causée par :
- un déséquilibre du microbiote (dysbiose),
- un stress chronique
- une alimentation trop transformée,
- des médicaments irritants comme certains anti-inflammatoires(6).
Les fragments alimentaires passent alors dans le sang et déclenchent une réponse immunitaire. D’où l’intérêt de repérer les aliments problématiques et d’apporter un soutien ciblé à la barrière intestinale.
Les symptômes courants liés aux intolérances alimentaires
Les intolérances alimentaires peuvent se manifester par des signes très variés, souvent subtils et retardés, ce qui complique leur identification. Contrairement aux allergies, qui entraînent une réaction immédiate, les symptômes d’intolérance peuvent survenir plusieurs heures, voire plusieurs jours après la consommation de certains aliments. Parmi les manifestations les plus fréquemment observées figurent :
- des troubles digestifs comme les ballonnements, les douleurs abdominales ou un transit perturbé,
- une fatigue chronique inexpliquée,
- des maux de tête récurrents
- une sensation de brouillard mental ou de concentration difficile,
- des tensions articulaires ou musculaires,
- des manifestations cutanées telles que rougeurs ou inconforts.
Ces symptômes, parfois déconnectés de l’alimentation, soulignent l’intérêt d’un test d’intolérances alimentaires, notamment basé sur la détection des IgG, pour orienter une approche nutritionnelle plus adaptée(7).
À quoi sert un test dans le cadre d’un protocole intestinal ?
Le test d’intolérances alimentaires permet de personnaliser les premières étapes d’un protocole intestinal. En identifiant les aliments à éviter, il facilite la mise au repos du système digestif et la régénération des muqueuses.
Le test trouve ainsi sa place dans une stratégie en 3 phases :
- Réduction des irritants : grâce à l’éviction ciblée des aliments détectés.
- Soutien des muqueuses : avec des nutriments spécifiques à la barrière intestinale.
- Rééquilibrage du microbiote : avec des apports probiotiques adaptés, en fin de protocole.
Et si je ne peux pas faire de test ?
Si vous ne pouvez pas faire de test, il est toujours possible d’adopter une stratégie d’éviction temporaire.
Vous pouvez éviter les aliments les plus fréquemment en cause pendant 4 à 6 semaines.
Mais attention : cette méthode reste empirique. Elle peut conduire à des restrictions inutiles.
Le test vous permet de cibler précisément les aliments qui vous posent problème, et d’envisager une réintroduction progressive plus sereine(8).
En résumé
Le test d’intolérances alimentaires est un outil simple, utile et accessible pour mieux comprendre vos réactions digestives. Il vous aide à personnaliser votre alimentation, à soulager votre intestin et à accompagner un protocole de soutien intestinal comme le protocole Rééquilibre3.
Avec un laboratoire spécialisé comme Biogroup – Zamaria, ce test vous offre une approche sérieuse, personnalisée et respectueuse de la réglementation. Il ne remplace pas un avis médical, mais complète intelligemment une démarche de mieux-être et de prévention digestive
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qu’il s’agisse d’une réponse anti-stress, de maintenir un transit normal, de gérer une tendance diarrhéique ou de combattre la constipation.
Références scientifiques
- de Punder, K., & Pruimboom, L. (2013). The dietary intake of wheat and other cereal grains and their role in inflammation. Nutrients, 5(3), 771–787. https://doi.org/10.3390/nu5030771
- Vojdani A. (2014). A Potential Link between Environmental Triggers and Autoimmunity. Autoimmune diseases, 2014, 437231. https://doi.org/10.1155/2014/437231
- Fasano A. (2012). Leaky gut and autoimmune diseases. Clinical reviews in allergy & immunology, 42(1), 71–78. https://doi.org/10.1007/s12016-011-8291-x
- Junker, Y., Zeissig, S., Kim, S. J., Barisani, D., Wieser, H., Leffler, D. A., Zevallos, V., Libermann, T. A., Dillon, S., Freitag, T. L., Kelly, C. P., & Schuppan, D. (2012). Wheat amylase trypsin inhibitors drive intestinal inflammation via activation of toll-like receptor 4. The Journal of experimental medicine, 209(13), 2395–2408. https://doi.org/10.1084/jem.20102660
- Volta, U., & De Giorgio, R. (2012). New understanding of gluten sensitivity. Nature reviews. Gastroenterology & hepatology, 9(5), 295–299. https://doi.org/10.1038/nrgastro.2012.15
- Bischoff, S. C., Barbara, G., Buurman, W., Ockhuizen, T., Schulzke, J. D., Serino, M., Tilg, H., Watson, A., & Wells, J. M. (2014). Intestinal permeability–a new target for disease prevention and therapy. BMC gastroenterology, 14, 189. https://doi.org/10.1186/s12876-014-0189-7
- Wong, K. H., Horwitz, R., & Soffer, G. K. (2021). Immunoglobulin G food testing. Perspective, 126(6), 611–612.
- Cox, A. L., Eigenmann, P. A., & Sicherer, S. H. (2021). Clinical Relevance of Cross-Reactivity in Food Allergy. The journal of allergy and clinical immunology. In practice, 9(1), 82–99. https://doi.org/10.1016/j.jaip.2020.09.030
