Durée de traitement de la candidose intestinale : combien de temps pour être efficace ?

La candidose intestinale est une affection courante causée par la prolifération excessive du champignon Candida albicans dans l’intestin.
Ce déséquilibre peut entraîner divers symptômes inconfortables, allant des troubles digestifs aux infections plus graves. Comprendre la durée optimale du traitement est essentiel pour s’assurer que l’infection soit complètement éradiquée et pour prévenir toute récidive.

Candidose intestinale et hyperperméabilité

La candidose intestinale est l’un des principaux facteurs d’hyperperméabilité intestinale. Plusieurs mécanismes peuvent être en cause :
Une profonde altération du microbiote (dysbiose).
L’interaction de Candida avec les E-cadhérines, des protéines nécessaires aux jonctions serrées de la paroi intestinale : cette interaction va induire un relâchement des jonctions.
Une inflammation de la paroi intestinale, en particulier au niveau de l’intestin grêle.

Les agents responsables de la candidose intestinale

Le genre Candida compte un peu moins de 200 espèces, dont une vingtaine impliquée dans des processus pathologiques chez l’homme.

Les cinq espèces les plus fréquemment retrouvées sont, par ordre de fréquence décroissant : Candida albicans, C. glabrata (rare au niveau du tube digestif), C. parapsilosis, C. tropicalis et C. krusei. C. albicans représente 60 % à 80 % des souches composant le microbiote intestinal et se retrouve dans la majorité des candidoses intestinales.
À savoir : de nombreuses espèces de Candida vivent dans le milieu extérieur et peuvent se retrouver accidentellement dans le tube digestif suite à leur ingestion et être exceptionnellement responsables d’une infection, le plus souvent chez des patients immunodéprimés ou ayant bénéficié d’un geste chirurgical.

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Quelle durée idéale pour une prise en charge efficace de la candidose intestinale ?

Comprendre les différentes phases de la prise en charge de la candidose intestinale et l’importance d’une durée adaptée est essentiel pour optimiser l’efficacité globale du traitement.

La phase d’attaque de rééquilibrage du microbiote dure généralement 21 jours. Cette première étape permet de réduire à réduire la population de Candida albicans dans l’intestin mais aussi à détruire son biofilm, responsable des principaux symptômes de la candidose intestinale. Durant ces trois semaines, les symptômes diminuent considérablement et dans la majorité des cas, ils sont donc réduits à néant. C’est ce qu’on appelle la phase active de la lutte.

Dans certains cas, au bout de ces 21 jours, de nombreux patients sont satisfaits de leur état et arrêtent le traitement. Pourtant, à ce stade, la vigilance reste de mise car il y a un réel risque de récidives.

Pourtant, à ce stade, la vigilance reste importante, car une reprise du déséquilibre reste possible si le terrain intestinal n’est pas encore consolidé. Selon une étude américaine sur les candidoses 15 à 20 % des patients, dont les tests sont négatifs après traitement, sont de nouveaux positifs après 3 mois1.

Cela amène à proposer un traitement d’entretien qui dure 21 jours après la phase active de la lutte. Pour diminuer le risque de récidives de candidoses, il est donc préconisé de faire un traitement de 42 jours pour une efficacité accrue.

Une stratégie de soutien d’environ 6 semaines est souvent conseillée pour stabiliser les bénéfices obtenus. Ces 42 jours de soutien sont nécessaires pour guérir de la candidose intestinale. Il est important de suivre cette durée de traitement contre la candidose pour s’assurer que le Candida albicans ne puisse pas se réinstaller et provoquer une rechute

Candidose : un traitement adapté pour éviter les récidives

21 jours ne suffisent pas pour traiter efficacement la candidose intestinale !
Les Candida sont présentes de manière naturelle dans le corps humain et notamment au niveau du microbiote. On parle d’organismes « commensaux », c’est-à-dire qui vivent en équilibre avec l’hôte sans provoquer de troubles. Sous leur forme classique, ronde, elles sont généralement bien tolérées par l’organisme.

Comment les levures du genre candida provoquent des candidoses intestinales?

Dans certaines conditions (modifications des facteurs environnementaux comme le pH ou l’hydratation par exemple…), les Candida peuvent changer de morphologie et passer d’une forme ronde à filamenteuse (« hyphe »), capable d’infiltrer différents tissus. A ce stade, elles deviennent des pathogènes opportunistes. La forme filamenteuse va se fixer aux cellules des parois intestinales grâce à des molécules adhésives. Ensuite, l’hyphe va se former avant d’envahir les tissus avoisinants et proliférer de manière anormale. Ce changement s’accompagne de la formation d’un biofilm résistant, la principale cause des symptômes liés à la Candidose intestinale.

Pourquoi 21 jours ne suffisent pas pour lutter contre la candidose ?

Le cycle de vie estimé d’un Candida albicans est d’environ 21 jours. Un protocole de soutien intestinal qui s’arrête à ce stade peut s’avérer insuffisant pour accompagner toutes les phases du rééquilibrage. Continuer le traitement à l’issue de cette période contribue simultanément à diminuer les risques de récidives mais aussi à éliminer les résidus malsains de la Candidose.

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Les conséquences des candidoses systémiques sur la santé

La candidose est plus ou moins dangereuse pour l’organisme. Elle peut rester superficielle ou toucher des tissus plus profonds. L’infection peut rester localisée à certaines parties du corps comme la peau, la bouche, les parties génitales (vaginites…), mais aussi l’intestin.

Chez les personnes les plus fragiles, comme les personnes immunodéprimées, les Candida peuvent devenir plus invasives et même se « frayer un passage à travers la paroi intestinale et passer dans le sang pour envahir tout l’organisme » d’après l’INSERM2. Cela peut mener jusqu’à des infections sanguines ou généralisées particulièrement graves.

Cet épisode est provoqué par « la fragilisation des muqueuses après les chimiothérapies et par des traitements antibiotiques prolongés, principalement chez les patients hospitalisés en réanimation, notamment chirurgicale mais aussi chez des patients neutropéniques (atteints de déficit en certains globules blancs, les neutrophiles) » selon l’Institut Pasteur3.

Pour éviter ces risques, il est donc essentiel de respecter la durée de traitement recommandée, qui peut varier en fonction de la gravité de la candidose et de la réponse individuelle au traitement.

Les différentes actions des principes actifs naturels pendant le traitement de la candidose intestinale

De nombreuses espèces de plantes, traditionnellement utilisées pendant la toute la durée de thérapie face à la Candidose Intestinale, ont démontré des activités « anti-candida » qui sont essentielles4. Les mécanismes d’action des plantes face aux candida sont différents selon les principes actifs qu’elles contiennent.

Ils peuvent inhiber la germination et la formation des biofilms, impacter le métabolisme cellulaire, attaquer l’intégrité de la paroi cellulaire, ou encore jouer sur la plasticité de la membrane cellulaire. Ils peuvent même impliquer la lésion du biofilm et l’induction de l’apoptose.

3 principes actifs naturels agissant sur la paroi cellulaire de Candida albicans

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  • Les bioflavonoïdes dans les extraits de pépins de pamplemousse ont une action destructrice des membranes cellulaires des Candida albicans, entraînant la libération de son contenu et sa lyse5.
  • Les acides capryliques ont ce même effet de destruction des membranes cellulaires des Candida. En outre, ils ont la capacité de prévenir le déséquilibre entre la présence des diverses bactéries intestinales et maintient son équilibre6.
  • Le cumin noir est riche en carvacrole. Selon une étude, cette molécule diminue le taux de survie de Candida albicans en causant la perméabilité et la dépolarisation de sa membrane7.
  • Le thymoquinone, également contenu dans le cumin noir, possède la capacité de réduire l’intégrité de la membrane cellulaire en même temps, inhibe la fonction des mitochondries conduisant à l’asphyxie cellulaire8. En parallèle, ces deux principes actifs endommagent la pompe à efflux des Candida.

L’action synergique de ces principes actifs naturels, sollicités pendant la durée du processus de traitement de la Candidose intestinale, conduit efficacement à l’apoptose cellulaire de Candida albicans9.

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2 ingrédients naturellement actifs sur les biofilms formés par les hyphes de Candida albicans

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Pendant la durée du traitement face à la candidose intestinale, la curcumine du Curcuma longvida interagit avec les biofilms formés par les hyphes du Candida albicans. Elle réduit leur activité et leur viabilité. Plus important encore, elle a le pouvoir de prévenir la formation des biofilms et agit sur leur agrégation.

Elle contribue également à diminuer l’adhérence de Candida albicans entre elles10 et donc de la candidose intestinale.
Les ails des ours, riches en allicine, ont démontré une capacité de régulation. Ils réduisent l’expression des gènes liés au biofilm de candida albicans. À un stade précoce, elle inhibe la formation de cette agrégation d’hyphes11.

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Une sélection d’actifs naturels étudiés pour le microbiote intestinal

Certaines substances issues du monde végétal ont suscité un intérêt croissant en recherche pour leur capacité à interagir avec l’environnement intestinal, notamment en lien avec la diversité du microbiote et les biofilms microbiens.

Des extraits comme le curcuma sous forme liposomée, les bioflavonoïdes du pépin de pamplemousse, la nigelle standardisée, l’ail des ours ou encore l’acide caprylique ont fait l’objet d’études in vitro et in vivo. Ces travaux suggèrent que ces composés pourraient participer à une meilleure hygiène digestive lorsqu’ils sont intégrés dans une démarche globale5-8-9-10-11. En effet, les actions complémentaires de ces principes actifs agissent à la fois sur les levures, les hyphes et les biofilms des Candida en même temps.

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PROTOCOLE RÉÉQUILIBRE3

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Conseils d’experts pour optimiser les effets de votre cure

Pour maximiser l’efficacité, il est préférable de procéder à l’éviction des aliments qui entretiennent l’inflammation du système digestif pendant la cure.

Statistiquement, les aliments à éviter : le gluten, les produits laitiers, le blanc d’oeuf, les céréales, produits à base de céréales (sauf maïs et riz), les oléagineux, les légumineuses, les algues, certaines épices, la levure de pain, la levure de bière, les algues wakamé et agar-agar, les oranges, les prunes…

Le traitement de 60 jours est souvent recommandé car les Candida albicans peuvent exister dans différentes formes, notamment sous forme de levure et de champignon.

Les Candida albicans sous forme de levure sont souvent plus facilement traitables que ceux sous forme de champignons, qui sont plus résistants aux traitements conventionnels.

De plus, les candida albicans peuvent former des biofilms, des structures microscopiques qui les protègent des traitements antifongiques. Le traitement de 2 mois est conçu pour éliminer progressivement les candida albicans en utilisant des antifongiques naturels.

Cette approche aide à prévenir les récidives en éliminant les Candida albicans dans toutes leurs formes, en ciblant les biofilms et en donnant au système immunitaire suffisamment de temps pour se rétablir.

La microencapsulation des probiotiques (8 ou 7 souches microbiotiques) protège, en synergie avec les gélules gastro-résistantes, le passage dans l’estomac pour une libération optimale dans l’intestin.
  • Manifestations gastro-intestinales telles que diarrhées, ballonnements et douleurs abdominales.
  • Syndrome de l’intestin irritable (SII), également connu sous les noms de syndrome du côlon irritable (SCI) ou colopathie fonctionnelle.
  • Maux de tête, sensation de brouillard cérébral et altération de la mémoire.
  • Fatigue généralisée, parfois liée aussi à une surstimulation du foie.
  • Douleurs articulaires ou arthrite.
  • Troubles de l’humeur, incluant dépression et anxiété.
  • Déséquilibres hormonaux tels que le syndrome prémenstruel.
  • Perturbations du système immunitaire, pouvant se manifester sous forme d’allergies (comme l’asthme, l’eczéma, la rhinite), de manifestations tissulaires (comme les mycoses cutanées ou vaginales), d’intolérances alimentaires (comme le gluten, la caséine) et de maladies auto-immunes (telles que le diabète de type 1, le lupus, les maladies inflammatoires chroniques de l’intestin comme la maladie de Crohn et la rectocolite hémorragique), particulièrement chez les individus avec une prédisposition génétique.

Références scientifiques

    1. Ringdahl, E. N. (2000). Treatment of recurrent vulvovaginal candidiasis. American Family Physician, 61(11), 3306–3312. Récupéré de https://www.aafp.org/pubs/afp/issues/2000/0601/p3306.html
    2. Inserm. (2022, 23 août). Candida albicans creuse des tunnels transcellulaires. Institut national de la santé et de la recherche médicale. https://www.inserm.fr/actualite/candida-albicans-creuse-des-tunnels-transcellulaires/
    3. Institut Pasteur. (2021, juin). Candidoses : de la peau aux formes systémiques. https://www.pasteur.fr/fr/centre-medical/fiches-maladies/candidoses
    4. Soliman, S., Alnajdy, D., El-Keblawy, A. A., Mosa, K. A., Khoder, G., & Noreddin, A. M. (2017). Plants’ Natural Products as Alternative Promising Anti-Candida Drugs. Pharmacognosy reviews, 11(22), 104–122. https://doi.org/10.4103/phrev.phrev_8_17 
    5. Tsutsumi-Arai, C., Takakusaki, K., Arai, Y., Terada-Ito, C., Takebe, Y., Imamura, T., Ide, S., Tatehara, S., Tokuyama-Toda, R., Wakabayashi, N., & Satomura, K. (2019). Grapefruit seed extract effectively inhibits the Candida albicans biofilms development on polymethyl methacrylate denture-base resin. PloS one, 14(5), e0217496. https://doi.org/10.1371/journal.pone.0217496 
    6. Jadhav, A., Mortale, S., Halbandge, S., Jangid, P., Patil, R., Gade, W., Kharat, K., & Karuppayil, S. M. (2017). The Dietary Food Components Capric Acid and Caprylic Acid Inhibit Virulence Factors in Candida albicans Through Multitargeting. Journal of medicinal food, 20(11), 1083–1090. https://doi.org/10.1089/jmf.2017.3971 
    7. Niu, C., Wang, C., Yang, Y., Chen, R., Zhang, J., Chen, H., Zhuge, Y., Li, J., Cheng, J., Xu, K., Chu, M., Ren, C., Zhang, C., & Jia, C. (2020). Carvacrol Induces Candida albicans Apoptosis Associated With Ca2+/Calcineurin Pathway. Frontiers in cellular and infection microbiology, 10, 192. https://doi.org/10.3389/fcimb.2020.00192 
    8. Nouri, N., Mohammadi, S. R., Beardsley, J., Aslani, P., Ghaffarifar, F., Roudbary, M., & Rodrigues, C. F. (2023). Thymoquinone Antifungal Activity against Candida glabrata Oral Isolates from Patients in Intensive Care Units-An In Vitro Study. Metabolites, 13(4), 580. https://doi.org/10.3390/metabo13040580
    9. Bae, Y. S., & Rhee, M. S. (2019). Short-term antifungal treatments of caprylic acid with carvacrol or thymol induce synergistic 6-log reduction of pathogenic Candida albicans by cell membrane disruption and efflux pump inhibition. Cellular Physiology and Biochemistry, 53(2), 285–300. https://doi.org/10.33594/000000139
    10. Alalwan, H., Rajendran, R., Lappin, D. F., Combet, E., Shahzad, M., Robertson, D., Nile, C. J., Williams, C., & Ramage, G. (2017). The anti-adhesive effect of curcumin on Candida albicans biofilms on denture materials. Frontiers in Microbiology, 8, 659. https://doi.org/10.3389/fmicb.2017.00659
    11. Xiong, Y. J., & Wu, Y. H. (2020). The inhibitory effects of allicin on biofilm formation of Candida albicans. Mycosystema, 39(2), 343–351. https://doi.org/10.13346/j.mycosystema.190437