Comprendre la candidose intestinale : causes, symptômes et traitements
La candidose intestinale est causée par des levures du genre Candida, tirant profit d’une dysbiose intestinale pour proliférer et développer un potentiel pathogène.
Leurs répercussions potentielles sur l’organisme humain sont multiples et généralement locales, mais une infection généralisée peut parfois se produire.
Une prise en charge adaptée, combinant régulation des Candida et rétablissement du microbiote intestinal, constitue une première étape vers la guérison.
Candida albicans : des levures sans danger… en temps normal
Le Candida albicans, principale levure responsable de la candidose intestinale, est habituellement inoffensif.
La candidose intestinale est une infection fongique, causée par une prolifération anormale de levures du genre Candida dans le tube digestif. Ces champignons microscopiques sont usuellement saprophytes : ils colonisent les parois de l’appareil digestif sans nuire à leur hôte humain, à l’instar des milliards d’autres germes (bactéries, champignons, virus…) qui constituent le microbiote intestinal.
Il arrive toutefois que des circonstances favorisent une multiplication des Candida, qui révèlent un potentiel pathogène. Il se transforme alors en forme filamenteuse, capable d’envahir les tissus intestinaux et de causer une candidose digestive.
Quand Candida albicans devient-il pathogène ?
Lorsque le milieu dans lequel évolue Candida albicans est modifié (changement d’hydratation ou du pH environnant…), les levures se transforment et passent d’une morphologie plutôt « ronde » à un « hyphe » filamenteux. Cette dernière forme est capable de se fixer aux cellules des parois du tube digestif avant de proliférer de manière anormale et d’envahir les tissus environnants. Cette prolifération peut conduire à une candidose intestinale pathogène, avec des risques pour la santé digestive.
Les risques d’une Candidose Intestinale systémique
Chez les immunodéprimés ou les personnes fragiles, Candida albicans peut même « se frayer un passage à travers la paroi intestinale et passer dans le sang pour envahir tout l’organisme » d’après l’INSERM.
Selon l’INSTITUT PASTEUR, ce mécanisme particulièrement invasif peut être causé par la « fragilisation des muqueuses après les chimiothérapies et par des traitements antibiotiques prolongés, principalement chez les patients hospitalisés en réanimation, notamment chirurgicales mais aussi chez des patients neutropéniques (atteints de déficit en certains globules blancs, les neutrophiles) » [2].
L’Institut précise également que les candidoses systémiques ont bien augmenté en France ces 10 dernières années, ce qui en fait un sujet de santé publique majeur !
Quels sont les symptômes d’une candidose intestinale ?
Les symptômes caractéristiques d’une infection par Candida sont nombreux.
Au niveau local, une candidose intestinale chronique peut avoir de multiples manifestations :
- Douleurs à la déglutition, nausées, maux de gorge lorsque la colonisation prédomine au niveau supérieur du système digestif (bouche, œsophage et estomac).
- Douleurs digestives et troubles du transit (constipation, diarrhée, douleurs abdominales, ballonnements, gaz) lorsque l’intestin grêle et le colon sont atteints.
- Syndrome de l’intestin irritable (SII) ou syndrome du côlon irritable (SCI) ou colopathie fonctionnelle.
- Une anite candidosique entraînant démangeaisons et sensation de brûlure peut également se déclarer lorsque la muqueuse anale est touchée.
Plus globalement, d’autres symptômes se déclarent :
- L’un d’eux est gourmandise pour le pain, les pommes de terre, les pizza, les pâtes, les gâteaux, les sucreries…
Le champignons Candida albicans se nourrit surtout des hydrates de carbone simple retrouvés en quantité dans les aliments cités. Cette soif particulière de sucres simples est motivée par 79 toxines que la candidose peut introduire dans le cercle hématique. Les toxines agissent sur le SNC (système nerveux central) modifiant les pensées du sujet impliqué (Brain moving).
Cela explique pourquoi la candidose intestinale peut être responsable de dépression, d’inquiétude, de boulimie, et d’anorexie… - En perturbant la flore intestinale, la candidose a également un impact sur l’efficacité du système immunitaire.
Les formes sévères de candidose intestinale peuvent donc s’accompagner de fatigue chronique, de sensibilité exacerbée aux allergènes et de vulnérabilité aux infections. - Des pathologies dermatologiques comme la dermatite séborrhéique et le Psoriasis sont également en corrélation avec la candidose intestinale.
- Dans les dernières 30 années nous observons une importante augmentation de sujets atteints d’intolérances alimentaires, naturellement la question de l’implication de Candida sur ce phénomène se pose.
Un risque majeur de la candidose intestinale est la dissémination des levures elles-mêmes dans l’organisme, suite notamment à une perforation ou une hyperperméabilisation de l’épithélium intestinal .
Très rare, mais difficile à repérer, la candidose invasive est une infection sévère, nécessitant une hospitalisation d’urgence.
À souligner : ce type de pathologie se développe généralement sur des terrains fortement immunodéprimés, notamment les personnes atteintes du sida.
Les principaux facteurs de la candidose intestinale
Plusieurs facteurs peuvent favoriser le développement d’une candidose intestinale :
- Une défaillance du système immunitaire.
- Une dysbiose intestinale, déséquilibre du microbiote favorisant la croissance des levures au détriment des micro-oganismes commensaux.
- Le stress chronique, cause majeure de troubles au niveau de la paroi digestif dont la prolifération de souches candida.
- Les traitements médicamenteux, notamment la prise d’antibiotiques.
- L’excès d’activité sportive.
- Une alimentation excessivement riche en sucres.
- La consommation excessive d’alcool.
- L’obésité.
- Le diabète et autres pathologies chroniques (sida, MICI…).
Comment combattre la candidose intestinale ?
Le traitement de la candidose intestinale repose sur une approche globale, incluant la réduction des levures dans le tube digestif et la restauration d’un microbiote intestinal sain.
Le laboratoire Novalturel vous propose une prise en charge d’une candidose intestinale qui repose sur une solution naturelle (phytothérapie, huiles essentielles, ingrédients aux principes actifs puissants…), visant à réduire la quantité de levures présentes dans le tube digestif pour rétablir l’équilibre du candida intestin.
Notre Protocole Rééquilibre 3 Intestinal a été conçu par notre équipe d’experts nutritionnistes, fort de 15 ans de pratique auprès de plus de 20000 personnes ayant des troubles de perméabilité intestinale, issus de dysbiose ou de candidose.
Une complémentation via des microbiotiques (appelés couramment probiotiques) permet de restaurer un microbiote intestinal (flore intestinale) sain, indispensable à un organisme en bonne santé.
Il convient en parallèle d’identifier les causes potentielles de l’apparition de la candidose intestinale et de mettre en place des actions correctrices : lutte contre le stress, mesures hygiéno-diététiques, modification du régime alimentaire, activité physique…
Rééquilibrer son microbiote intestinal avec Novalturel
La candidose intestinale est un trouble fréquent qui résulte d’un déséquilibre du microbiote intestinal et peut impacter significativement la santé digestive et générale. Reconnaître les symptômes, identifier les facteurs déclenchants et adopter une prise en charge adaptée sont essentiels pour rétablir l’équilibre et prévenir les complications. En intégrant des solutions naturelles, une alimentation équilibrée, et des probiotiques, il est possible de combattre efficacement la candidose digestive et de soutenir la santé du candida intestin. Avec le Protocole Rééquilibre 3 Intestinal de Novalturel, agissez dès maintenant pour la santé de votre système digestif.
Phase 3 pour renforcer et entretenir le microbiote intestinal
Vous sélectionnerez en phase 3 le probiotique adapté à vos besoins,
qu’il s’agisse d’une réponse anti-stress, de maintenir un transit normal, de gérer une tendance diarrhéique ou de combattre la constipation.
Les micro-organismes qui vivent dans l’intestin vivent principalement dans les vilosités de la paroi intestinale. C’est pourquoi la prise de probiotiques, pour être beaucoup plus efficace, doit se faire après la consolidation de la muqueuse intestinale.
Nos utilisateurs en parlent…
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Les agents responsables de la candidose intestinale
Le genre Candida compte un peu moins de 200 espèces, dont une vingtaine impliquée dans des processus pathologiques chez l’homme.
Les cinq espèces les plus fréquemment retrouvées sont, par ordre de fréquence décroissant : Candida albicans, C. glabrata (rare au niveau du tube digestif), C. parapsilosis, C. tropicalis et C. krusei. C. albicans représente 60 % à 80 % des souches composant le microbiote intestinal et se retrouve dans la majorité des candidoses intestinales.
À savoir : de nombreuses espèces de Candida vivent dans le milieu extérieur et peuvent se retrouver accidentellement dans le tube digestif suite à leur ingestion et être exceptionnellement responsables d’une infection, le plus souvent chez des patients immunodéprimés ou ayant bénéficié d’un geste chirurgical.
Candidose intestinale et hyperperméabilité
La candidose intestinale est l’un des principaux facteurs d’hyperperméabilité intestinale. Plusieurs mécanismes peuvent être en cause :
- Une profonde altération du microbiote (dysbiose).
- L’interaction de Candida avec les E-cadhérines, des protéines nécessaires aux jonctions serrées de la paroi intestinale : cette interaction va induire un relâchement des jonctions.
- Une inflammation de la paroi intestinale, en particulier au niveau de l’intestin grêle.
Études et sources pour la candidose intestinale :
- HAS. Argumentaire. Actualisation des actes de biologie médicale relatifs au diagnostic des candidoses invasives. Octobre 2017.
- Institut Pasteur. Candidoses.
- ANOFEL. Cours sur candidoses.
- Manuel MSD. Candidose.
- Y.Tong, J. Tang. Candida albicans infection and intestinal immunity. Microbiological Research. Volume 198, May 2017, Pages 27-35.
- B. Zhai, M.Ola, T.Rolling, et al. High-resolution mycobiota analysis reveals dynamic intestinal translocation prior to invasive candidiasis. Nat Med. 2020 Jan; 26(1): 59–64.