L’harpagophytum : un anti-inflammatoire végétal aux vertus cicatrisantes et anti-douleurs
Propriétés de l’harpagophytum : un anti-inflammatoire naturel
L’harpagophytum (ou harpagophyton), communément surnommée « griffe du diable » est une plante qui possède de nombreuses propriétés intéressantes au niveau de l’organisme. Contrairement à son surnom, ce végétal est un véritable allié naturel pour le corps car il contient de nombreuses molécules comme :
- Des phénols, des flavonoïdes, des stérols végétaux,
- Mais aussi de nombreuses vitamines ou encore minéraux et oligo-éléments.
L’une de ses actions les plus connues concerne la sphère articulaire. En effet, selon les autorités de santé, l’harpagophytum permet :
- D’intervenir au niveau des douleurs articulaires,
- De maintenir la mobilité, la flexibilité et le bon fonctionnement des articulations
D’après la littérature scientifique, son usage ancestral, a permis de mettre l’accent sur d’autres vertus intéressantes. Tout comme le curcuma, l’harpagophytum serait un très bon anti-inflammatoire naturel (en agissant au niveau des cytokines pro-inflammatoires et en piégeant les radicaux libres). Il aurait également des propriétés antalgiques et favoriserait aussi la cicatrisation de la peau (petites plaies et lésions mais aussi en post opératoire). La prise en charge des problèmes menstruels par l’harpagophytum a été également décrite dans différents travaux.
Ces propriétés sont possible grâce à son principe actif, l’harpagoside ! La présence de ce composant sur les emballages des produits, est d’ailleurs un gage de qualité.
L’harpagophytum, une origine ancestrale en Afrique australe
L’harpagophytum est une petite plante herbacée, originaire d’Afrique. Le genre le plus intéressant pour la santé est l’Harpagophytum procumbens dont les producteurs les plus importants au monde sont la Namibie et le Bostswana. En effet, ce végétal se développe dans les régions semi-désertiques et arides, ce qui en fait des endroits idéaux pour le développement de cette petite plante herbacée. Elle se développe souvent sur des sols plutôt sablonneux et quasiment vierge de tous végétaux.
De par son exigence climatique, la production d’Harpagophytum dans les autres régions du monde reste compliquée. C’est pourquoi cette plante peut se faire assez rare selon les années de récoltes, ce qui en fait un ingrédient d’autant plus précieux en phytothérapie.
S’agissant d’une des plantes les plus utilisée au monde, la surexploitation d’harpagophytum menace la pérennité de l’espèce dans les régions d’Afrique. Une production intelligente et protectrice de l’environnement est donc nécessaire. Pour ne pas toucher à ces écosystèmes fragiles, un approvisionnement en Asie est une alternative intéressante.
Innovation Novalturel
L’harpagophytum proposé dans Novalcica est originaire d’Asie, pour une protection de son cousin Africain. L’emploi d’une méthode de production et de récolte ancestrale permet d’obtenir un ingrédient de meilleure qualité.
Harpagoside : dosages et études autour d’un principe actif certifié
De nombreuses études ont été réalisées sur l’harpagophytum, notamment pour montrer son action anti-inflammatoire. Connue depuis les années 50 et étudiée plus largement dans les années 70, les propriétés de l’harpagophytum sont maintenant bien connues du grand public.
Claude HEYMONET détaille bien dans sa thèse (les plantes à visée anti-inflammatoire utilisées en phytothérapie) les propriétés de la griffe du diable. En effet, les extraits d’Harpagophytum :
- Montrent une activité anti-inflammatoire assez puissante, notamment pendant les phases chroniques
- Procurent un effet antalgique significatif, notamment contre les stimuli thermiques
- Induisent une réduction significative des œdèmes
Les chercheurs continuent à pousser leurs études pour trouver de nouvelles propriétés à cette plante très prometteuse notamment dans le cadre des soins post chirurgicaux, pour ses vertus cicatrisantes.
Dosage Novalfen
- 1 gélule de Novalfen vous apporte 300 mg d’harpagophytum titré à 20% d’harpagosides pour un effet anti-inflammatoire optimal.
- En conditions acides (notamment au niveau de l’estomac), les substances obtenues à partir d’harpagosides ont tendance à perdre leur effet antalgique. C’est pourquoi, Novalfen apporte des gélules gastro-résistantes pour protéger ce principe actif certifié.
Dosage Novalcica
- L’innovation Novalcica vous apporte 300 mg d’harpagophytum par jour en phase d’attaque. L’extrait est également titré à 20% en harpagosides, un gage de qualité et d’efficacité.
- Comme le Novalfen, le Novalcica apporte des gélules gastro-résistantes pour protéger l’harpagophytum et offrir une biodisponibilité optimale.
Contre-indications & Effets indésirables éventuels
Grace à sa composition (notamment riche en polyphénols et polysaccarides), l’harpagophytum ne présente pas de toxicité digestive apparente, surtout si les recommandations de votre thérapeute sont respectées. Il est néanmoins déconseillé de prendre de l’harpagophytum en cas de problèmes digestifs connus importants (de type gastrites ou ulcères (gastriques ou duodénum)) ou d’épisodes de calculs biliaires fréquents. En cas de traitement avec un anticoagulant (de type Warfarine par exemple), il est préférable de demander l’avis d’un professionnel de santé.
Synthèse des études sur l’harpagophytum :
L’harpagophytum est reconnu pour :
- Son action anti-inflammatoire, notamment sur la sphère articulaire,
- Ses propriétés antalgiques,
- Ses vertus cicatrisantes,
- Sa capacité à réduire les œdèmes suite à une intervention ou un traumatisme.
Sources des études :
Article web : A. Vogel. Encyclopédie des plantes. Harpagophytum procumbens.
Baghdikian B, Lanhers MC, Fleurentin J, et al. An analytical study, anti-inflammatory and analgesic effects of Harpagophytum procumbens and Harpagophytum zeyheri. Planta Med. 1997;63(2):171-176.
Thèse : Claude HEYMONET – Les plantes à visée anti-inflammatoire utilisées en phytothérapie – 2013
Committee on Herbal Medicinal Products (HMPC). Assessment report on Harpagophytum procumbens DC. and/or Harpagophytum zeyheri DECNE, radix. Londres : European Medicines Agency (EMA), 2009
